Le doublage en placo est une méthode d’isolation qui consiste à appliquer une couche de plâtre doublée d’un isolant sur un mur existant. Cette technique permet non seulement d’améliorer l’isolation thermique et phonique d’un bâtiment, mais aussi de masquer les imperfections des murs. Le placo, en raison de sa légèreté et de sa facilité de mise en œuvre, est particulièrement apprécié dans les projets de rénovation. Il existe deux options de doublage en placo : le doublage collé ou le doublage placostil. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur ce dernier.
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Installation d’une cloison placostil
L’installation d’une cloison en placostil, une méthode de doublage sur ossature métallique, nécessite une approche méthodique et précise pour garantir une isolation optimale.
Choix de l’isolant
La première étape consiste à sélectionner un isolant adapté, en tenant compte de l’épaisseur nécessaire pour respecter les normes thermiques actuelles, telles que la RT2012. Historiquement, une combinaison de 10 mm de plâtre et 100 mm de polystyrène expansé était courante.
Aujourd’hui, il est recommandé d’opter pour une épaisseur minimale de 100 mm, pouvant aller jusqu’à 120-140 mm, en fonction de la performance de l’isolant choisi. Gardez en tête que l’épaisseur de la cloison en placo s’ajoute à celle de l’isolant.
Dans le cas d’une toiture, les technique d’isolation seront différentes mais il sera aussi possible d’utiliser des laines minérales ou encore du polyuréthane.
Il est vivement conseillé de faire appel à des professionnels pour faire l’isolation des combles à Lorient ou partout ailleurs en France pour vous assurer que votre logement sera parfaitement protégé.
Pose des rails au sol
Cette étape implique la mise en place du premier rail au sol, en prenant en compte les dimensions de l’isolant. Par exemple, pour un isolant de 100 mm, le rail doit être positionné à 100 mm du mur. Il faut choisir un rail adapté, tel qu’un rail CR2 avec une cornière, et de veiller au respect du parallélisme lors de la pose.
Vérification de l’aplomb du mur
Avant de poursuivre, il faut toujours vérifier l’aplomb du mur. Dans les constructions neuves, les murs sont généralement droits, mais ce n’est pas toujours le cas dans les bâtiments anciens. Si le mur présente une inclinaison, il est nécessaire d’ajuster les rails au sol pour compenser tout défaut d’aplomb et assurer une isolation uniforme sur toute la surface.
Installation des rails au plafond
Les rails sont ensuite fixés au plafond, de manière similaire à ceux posés au sol. Cette étape assure la stabilité et l’alignement vertical de la structure.
Mise en place des montants
Les montants métalliques sont installés à intervalles réguliers (tous les 60 cm) et en double (dos à dos) pour renforcer la structure. Les vis de fixation sont espacées d’environ 30 à 50 cm. Pour les plafonds de plus de 2,5 mètres de hauteur, des appuis intermédiaires sont nécessaires pour maintenir la rigidité de la structure.
Pose des panneaux isolants
L’isolant est inséré entre les montants. Il faut veiller à ce qu’il n’y ait aucun pont thermique et de combler les espaces vides autour de la périphérie. Néanmoins, il faut éviter de comprimer excessivement l’isolant pour ne pas diminuer ses propriétés thermiques.
Fixation des plaques de plâtre
Enfin, les plaques de plâtre sont vissées sur l’ossature pour finaliser la cloison de doublage. Cette étape nécessite précision et soin pour garantir une finition lisse et prête à être décorée.
Choix de l’isolant pour le doublage placostil
Le choix de l’isolant est une étape déterminante dans la réalisation d’un doublage en placo. Il influence non seulement les performances thermiques et phoniques de la cloison, mais aussi son impact environnemental et son coût. Voici un aperçu détaillé des différents types d’isolants disponibles, avec leurs avantages, inconvénients et coûts associés. Il faudra ensuite ajouter le prix d’une cloison en placo au m2, qui varie selon le type de plaque.
| Type d’Isolant | Avantages | Inconvénients | Prix au m² |
|---|---|---|---|
| Polyuréthane | Résistance à l’humidité, idéal pour un usage extérieur | Dégagement de vapeurs toxiques en cas d’incendie, mauvais isolant phonique | 15-20€ |
| Polystyrène | Identiques | Identiques | 20-30€ |
| Laines minérales (Laine de roche, laine de verre) | Bonnes performances thermiques et phoniques, prix abordable, ignifuges | Irritants, risques respiratoires et cutanés, nécessitent des précautions de manipulation | 10-20€ |
| Isolants d’origine naturelle (Laine de mouton, fibres de bois, etc.) | Écologiques, bons isolants, souvent traités contre le feu | Sensibles à l’humidité, coûteux, la laine de mouton peut attirer les mites | 20-40€ |
Rédacteur junior sur ce média, j’ai commencé à écrire des articles car je suis passionné de bricolage (gros œuvre, petit œuvre, ..) et de décoration. Mes amis disent que je suis un « touche à tout »