Les gouttières assurent un rôle central dans la protection des habitations contre les infiltrations liées aux intempéries. Leur efficacité dépend en grande partie du matériau utilisé, qui doit répondre à des critères techniques, esthétiques et réglementaires. Parmi les nombreuses possibilités disponibles, certaines sont plus répandues, d’autres plus spécifiques à un type d’architecture ou à une région donnée. Alors, comment choisir le matériau idéal pour vos gouttières ?
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Gouttières en zinc
La gouttière en zinc est omniprésente sur les toitures françaises, en particulier dans les centres-villes ou zones patrimoniales où son usage est parfois imposé par les Plans Locaux d’Urbanisme. Ce matériau s’adapte facilement à la majorité des couvertures, qu’elles soient en tuiles, en ardoises ou en bacs acier.
Les fabricants proposent de nombreuses déclinaisons qui permettent une intégration harmonieuse aux différents styles architecturaux.
Les modèles pendants incluent des formes demi-rondes, utilisées aussi bien dans leur version lyonnaise que dans leur variante anglaise, ainsi que des profils carrés ou moulurés, prisés pour leur rendu plus structuré.
Les modèles rampants, comme les gouttières nantaises ou havraises, s’installent en bord de toiture et sont souvent privilégiés pour leur discrétion. Grâce à cette variété, la gouttière en zinc peut s’accorder aussi bien aux bâtis anciens qu’aux rénovations modernes respectueuses de l’existant.
Les trois grands atouts du zinc pour les eaux pluviales
Choisir le zinc, c’est faire le pari d’un matériau éprouvé, utilisé depuis des décennies dans le bâti ancien comme dans les constructions plus récentes.
Trois qualités majeures le distinguent sur le marché des gouttières :
- Durabilité remarquable : le zinc présente une longévité moyenne dépassant les 30 ans. Il développe naturellement une patine protectrice qui le rend particulièrement résistant à la corrosion
- Comportement exemplaire face aux intempéries : pluie, gel, grêle ou neige n’affectent que très peu ce matériau, ce qui le rend fiable dans toutes les zones climatiques
- Aspect visuel discret : avec le temps, le zinc devient mat et s’intègre facilement à tous les types de couvertures, sans créer de contraste marqué
Les limites d’usage du zinc
Certains contextes d’installation réduisent l’intérêt du zinc. Son usage en bord de mer est déconseillé : au contact de l’air iodé, il s’oxyde plus rapidement, ce qui compromet sa tenue dans le temps. Ce phénomène limite son usage dans les zones littorales, où des matériaux alternatifs comme l’aluminium laqué sont souvent préférés.
La mise en œuvre du zinc suppose par ailleurs des compétences spécifiques. Contrairement aux gouttières en PVC ou en aluminium qui s’assemblent par simple emboîtement, la pose du zinc nécessite des soudures à l’étain pour assurer l’étanchéité des jonctions.
Ce savoir-faire relève de la zinguerie traditionnelle et doit être confié à un professionnel qualifié, en particulier lorsqu’il s’agit de réparer un toit existant ou de remplacer un système d’évacuation défectueux
Enfin, les possibilités de personnalisation sont restreintes. Le zinc est proposé dans un nombre limité de finitions, ce qui peut poser problème pour les projets contemporains recherchant des effets de matière ou des teintes spécifiques.
Préserver vos gouttières des effets de l’usure liée aux intempéries
Pour limiter l’encrassement des chéneaux et éviter les débordements, notamment en automne, il est possible d’ajouter un dispositif simple et peu onéreux : le pare-feuille.
Placée sur la partie supérieure de la gouttière, cette grille fine empêche les feuilles mortes et autres débris de s’accumuler dans le conduit.
Le ruissellement reste fluide, les risques de stagnation sont réduits et l’entretien devient nettement moins fréquent.
Ce type de protection permet d’allonger la durée de vie des gouttières tout en diminuant les interventions en hauteur, souvent fastidieuses pour les particuliers.
Rédacteur junior sur ce média, j’ai commencé à écrire des articles car je suis passionné de bricolage (gros œuvre, petit œuvre, ..) et de décoration. Mes amis disent que je suis un « touche à tout »