L’isolation thermique des fenêtres est un poste clé pour diminuer sa consommation d’énergie et faire des économies sur sa facture de chauffage. Pourtant, rares sont ceux qui accordent suffisamment d’attention à cet aspect. Heureusement, des solutions simples et efficaces existent pour parfaitement isoler les contours de ses fenêtres.
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1. Bien choisir les menuiseries pour un encadrement performant
L’un des meilleurs moyens d’empêcher le froid de rentrer par les fenêtres est de les isoler. Pour ce faire, vous devrez d’abord sélectionner avec soin les matériaux constituant les menuiseries.
Le bois : un matériau esthétique et abordable mais qui demande beaucoup d’entretien
Le bois est un matériau économique et esthétique pour les menuiseries de fenêtres. Sa capacité d’isolation thermique et phonique est correcte s’il est bien traité en usine.
Le bois reste un matériau fragile qui a tendance à se dégrader au fil du temps, surtout lorsqu’il est exposé aux intempéries. Il nécessite donc un entretien régulier, avec ponçage, vitrification ou peinture, pour conserver de bonnes performances d’isolation dans la durée.
Le PVC : hautes performances thermiques et grande durabilité
Avec un excellent rapport qualité/prix, le PVC est l’un des meilleurs choix pour l’isolation des menuiseries de fenêtres. Il présente d’excellentes capacités d’isolation thermique et phonique.
Le PVC est extrêmement durable dans le temps et ne nécessite quasiment aucun entretien particulier au cours des années. C’est donc une valeur sûre pour l’isolation des contours de fenêtres.
L’aluminium, une option écologique mais moins isolante
L’aluminium est un matériau écologique dans la mesure où il est recyclable. Il présente également une grande robustesse et solidité. Ses capacités d’isolation thermique restent cependant inférieures à celles du PVC ou même du bois.
L’aluminium est également un excellent conducteur de chaleur, ce qui diminue ses performances. Il faut donc éviter l’aluminium nu et privilégier des menuiseries mixant aluminium et rupture de pont thermique.
2. Choisir des joints adaptés pour l’étanchéité
La deuxième étape clé consiste à choisir des joints à poser entre le dormant et l’ouvrant. C’est d’ailleurs une excellente façon d’améliorer l’isolation des fenêtres de l’intérieur sans les changer car les joints assurent l’étanchéité des menuiseries et empêchent les déperditions thermiques. Mais, là encore, tous les matériaux ne se valent pas… Il vous faudra donc bien choisir.
La mousse : une installation facile mais une usure rapide
Les joints en mousse comme le Néoprène sont faciles à poser grâce à leur système autocollant. Mais ils ont tendance à se dégrader rapidement, nécessitant un remplacement tous les 2 ans environ.
De plus, la mousse favorise le développement de moisissures.
Le métal : la solution efficace mais chère
Les joints métalliques comme l’EPDM assurent une excellente étanchéité grâce à leur robustesse. Ils représentent toutefois un investissement plus conséquent. Leur efficacité n’est pas toujours à la hauteur de leur prix.
Le silicone : optimal pour l’isolation et l’étanchéité
Le joint en silicone est le plus performant pour l’isolation des fenêtres. Malléable, il épouse parfaitement les contours du châssis pour une étanchéité maximale.
Il empêche toute infiltration d’air, d’humidité ou de bruit. C’est le choix recommandé par les professionnels.
3. Recourir à une entreprise spécialisée
La pose des menuiseries et des joints d’étanchéité requiert un vrai savoir-faire. Il est donc fortement conseillé de faire appel à une entreprise spécialisée dans l’isolation des contours de fenêtres pour :
- être guidé dans le choix des solutions les plus adaptées à votre logement.
- être sûr que vos fenêtres sont installées selon les règles de l’art.
- bénéficier d’une garantie sur votre installation.
- faire des économies sur le long terme.
Rédacteur junior sur ce média, j’ai commencé à écrire des articles car je suis passionné de bricolage (gros œuvre, petit œuvre, ..) et de décoration. Mes amis disent que je suis un « touche à tout »