L’année 2024 marque une nouvelle dynamique pour le marché immobilier en France. Avec un climat financier plus favorable et des ajustements économiques importants, de nombreuses régions connaissent un regain d’intérêt parmi les acheteurs potentiels. Mais des disparités régionales persistent, influençant différemment l’Île-de-France par rapport à d’autres zones.
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La reprise des ventes : une tendance encourageante
Depuis le printemps 2024, on observe une hausse modérée mais constante du volume d’acheteurs sur le marché de la vente immobilière.
Après deux années de baisse significative, cette reprise représente une bouffée d’air frais après des mois de juin et juillet qui ont été marqués par une certaine paralysie due aux élections législatives et aux Jeux Olympiques.
Le site https://realadvisor.fr/fr a relevé dès le mois d’août une augmentation du volume d’acheteurs par rapport à l’année précédente.
Bon à savoir : cette relance n’est pas uniforme à travers le pays, certaines régions comme le littoral et les zones montagneuses bénéficient d’un regain d’attractivité, tandis que l’Île-de-France peine encore à retrouver son souffle.
Le retour des acheteurs peut être largement attribué à l’amélioration des taux d’intérêt qui est passé de 4,20 % en décembre 2023 à 3,62 % actuellement, ce qui attire de nouveau les acheteurs sur le marché.
De plus, les prix immobiliers ont baissé de 4,3 % en deux ans à l’échelle nationale selon l’indice INSEE Notaires, atténuant l’effet négatif de la hausse des taux de crédit.
Bien que l’on ne retrouve pas les conditions exceptionnelles des taux à 1 % de quelques années en arrière, les actuels 3,62 % permettent de rendre le marché plus accessible.
Cela permet également une légère reconstitution du pouvoir d’achat immobilier après une période difficile. En parallèle, les salaires ont connu une progression significative, augmentant en moyenne de :
- 8 % pour les non-cadres
- 7,5 % pour les cadres
Peut importe le taux auquel vous aurez votre prêt immobilier, pensez à suivre les différentes étapes d’achat immobilier comme évaluer avec précision votre budget ou négocier votre prêt afin de maximiser au mieux votre projet.
Les disparités régionales : focus sur l’Île-de-France
Bien que l’Île-de-France ait enregistré une baisse significative des prix de l’immobilier (-7,4 % en un an), la région peine à retrouver son dynamisme d’antan.
Cette stagnation peut être attribuée à une perte d’attractivité persistante depuis la crise sanitaire. Les prix élevés et la qualité de vie jugée insuffisante par de nombreux primo-accédants contribuent à une réticence marquée à investir dans la région.
Les investisseurs, quant à eux, font preuve de prudence face à un cycle baissier des prix qui pourrait impacter les perspectives de plus-value à court terme.
Cette prudence est renforcée par une incertitude générale concernant l’évolution du marché immobilier.
Certains départements de l’Île-de-France, tels que l’Essonne et la Seine-et-Marne, connaissent une reprise plus rapide en raison de prix plus abordables.
L’Essonne, avec ses prix plus compétitifs, et la Seine-et-Marne, stimulée par l’effet des Jeux Olympiques qui a dynamisé le marché immobilier local, illustrent des signes encourageants de reprise.
Le top 100 des annonces immobilières dans la région révèle un intérêt soutenu, avec une moyenne de 26 contacts par annonce.
Les petites surfaces et les logements offrant un bon rapport qualité-prix continuent d’attirer l’attention des acheteurs.
En particulier, la Seine-et-Marne bénéficie d’une demande importante grâce à ses prix attractifs, ce qui laisse entrevoir une dynamique positive pour ce département.
Sous ce compte sont regroupés plusieurs rédacteurs -dont moi- qui sont tous passionnés par l’univers de la maison et de la construction