Face au changement climatique et à la hausse des coûts de l’énergie, nombreux sont les propriétaires à chercher des moyens d’améliorer les performances de leur habitat. L’objectif est de gagner en indépendance vis-à-vis des équipements énergivores et de réaliser des économies. Cet objectif, c’est celui de la maison passive. Dans cet article, nous allons voir ensemble comment rendre une maison passive en rénovation.
Découvrir le plan de l'article
Qu’est-ce qu’une maison passive ?
Une maison passive est tout simplement une habitation qui ne consomme que très peu d’énergie. On dit qu’elle est passive car elle peut s’affranchir du besoin d’un système de chauffage ou de climatisation traditionnel, tout en offrant le même confort et les mêmes performances.
Illico-travaux vous guide dans la rénovation de votre maison, afin que vous puissiez déterminer quels sont les travaux nécessaires pour atteindre cet idéal.
Pour que votre habitation soit une maison passive, elle doit présenter les critères suivants :
- Le domicile ne doit pas nécessiter plus de 25 kWh d’énergie utile par m² annuellement pour le chauffage.
- La consommation d’énergie primaire ne doit pas dépasser 120 kWh d’énergie utile par m² chaque année.
- L’étanchéité à l’air de votre maison ne doit pas excéder 0,6 renouvellement d’air par heure.
- Sur l’ensemble de l’année, la surchauffe intérieure ne doit pas se produire plus de 10 % du temps.
Si ces critères sont désormais obligatoirement appliqués pour la construction de logement neuf depuis 2021, les maisons anciennes ne sont pas concernées par la RT 2020.
Néanmoins, avec certains travaux de rénovation, vous pouvez réussir à transformer votre habitat en maison passive.
La conception bioclimatique
Il est essentiel d’aborder la rénovation de maison en envisageant avant tout la conception bioclimatique du bâtiment. En effet, une maison passive se doit d’être correctement orientée, compacte, et adaptée aux spécificités climatiques du territoire.
L’optimisation de l’orientation permet de maximiser l’exposition au soleil, en particulier pendant les mois les plus froids. Les pièces de vie, telles que le salon, la cuisine, ou la salle à manger, devraient idéalement être situées du côté sud pour bénéficier de la chaleur et de la lumière naturelle du soleil.
La mise en place de grandes surfaces vitrées sur la face orientée sud entre alors dans l’optimisation bioclimatique du logement.
L’isolation thermique
La clé de la transformation d’une maison en habitation passive réside bien évidemment dans l’isolation. En effet, dites-vous que les combles, qui sont souvent négligés, représentent à eux seuls environ 30% des déperditions thermiques d’une maison. Ils doivent donc être isolés en priorité.
Il faudra ensuite se pencher sur l’isolation des murs, qui concentrent 20 % des déperditions. L’isolation par l’extérieur est particulièrement recommandée car elle élimine les ponts thermiques et conserve l’espace intérieur. Enfin, il ne faut pas oublier l’importance de l’isolation des sols pour garantir un confort thermique optimal.
Le rôle essentiel des fenêtres
Les fenêtres jouent un rôle double. Elles doivent non seulement isoler, mais aussi permettre d’exploiter l’énergie solaire. Remplacer les anciennes fenêtres par des modèles double ou triple vitrage est essentiel pour limiter les déperditions thermiques, qui peuvent atteindre 15% pour les surfaces vitrées.
De plus, en agrandissant vos ouvertures, en particulier au sud, vous maximiserez l’apport solaire, ce qui contribue à la réduction des besoins en éclairage et chauffage.
Rédacteur junior sur ce média, j’ai commencé à écrire des articles car je suis passionné de bricolage (gros œuvre, petit œuvre, ..) et de décoration. Mes amis disent que je suis un « touche à tout »