Ventilation pour cuisine : quelle solution choisir ?

Ventilation pour cuisine : quelle solution choisir ?

Aménager ou rénover sa cuisine est une étape clé dans la vie de tout foyer : entre le design, les matériaux et les appareils électroménagers, chaque élément doit être minutieusement pensé pour garantir un espace fonctionnel et plaisant. Cependant, au-delà de l’esthétique, une question souvent négligée est celle de la qualité de l’air dans cette pièce centrale. Car la cuisine, lieu de préparation des repas, dégage vapeur, humidité et odeurs parfois persistantes qui, sans un système de ventilation adapté, peuvent vite devenir gênantes. Différents équipements existent pour garantir un renouvellement de l’air efficace, chacun avec ses spécificités et ses contraintes. Voyons tout cela ensemble.

Quels systèmes de ventilation installer en cuisine ?

La ventilation de la cuisine repose généralement sur une combinaison de plusieurs dispositifs, chacun ayant un rôle spécifique.

Les hottes et les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) sont les plus couramment utilisés. Pour garantir une installation optimale du système, mieux vaut faire appel à des professionnels de la ventilation pour sa cuisine.

Hotte à recyclage : une purification d’air en circuit fermé

La hotte à recyclage fonctionne en filtrant l’air grâce à un filtre à charbon, avant de le renvoyer purifié dans la pièce. Son principe repose sur l’absorption des particules de graisse et d’odeur, bien que l’humidité ne soit pas évacuée.

Ce type de hotte demande un entretien régulier, avec un changement de filtre recommandé tous les quatre mois pour une efficacité optimale.
Bien que performante pour neutraliser les odeurs, elle doit souvent être combinée à une VMC pour évacuer l’humidité.

Hotte à évacuation : la solution externe

La hotte à évacuation est idéale pour ceux qui recherchent une évacuation complète des odeurs, des graisses et de l’humidité. Elle aspire l’air vicié et le rejette directement à l’extérieur grâce à un conduit d’évacuation.

Néanmoins, elle nécessite une ouverture vers l’extérieur, ce qui peut limiter son installation dans certains types de logements, notamment en immeubles. Ses filtres retiennent également les particules de graisse et demandent un entretien régulier.

VMC simple flux : une ventilation basique et économique

La VMC simple flux est courante dans les foyers français : elle extrait l’air vicié de la cuisine tout en introduisant de l’air neuf venant de l’extérieur.

Ce modèle offre une solution accessible financièrement, avec des coûts variant entre 600 et 1 500 euros pour l’installation.
L’inconvénient principal réside dans l’injection d’air extérieur qui peut être froid en hiver, induisant une perte de chaleur.

VMC double flux : confort et économie énergétique

La VMC double flux assure un confort optimal en préservant la température intérieure. Elle récupère la chaleur de l’air expulsé et la transfère à l’air neuf entrant, limitant ainsi les pertes thermiques et permettant de réduire ses factures en hiver.

Il est même possible d’associer une VMC double flux avec une pompe à chaleur pour diminuer drastiquement la nécessité de chauffer le logement.

Le coût de ce système, compris entre 4 000 et 8 000 euros, est plus élevé, mais il se révèle rentable à long terme pour une ventilation continue et performante.

Pourquoi assurer une bonne ventilation dans votre cuisine ?

La ventilation de la cuisine ne se limite pas à l’évacuation des odeurs de cuisson, elle remplit plusieurs fonctions importantes pour le bien-être et la santé des occupants :

  • Limiter l’accumulation d’humidité : la cuisine est un espace où chaleur et humidité s’accumulent. Bouillir de l’eau, laver la vaisselle ou utiliser certains appareils peut rapidement saturer l’air en humidité. Sans aération suffisante, cela risque de provoquer une condensation excessive, favorisant l’apparition de moisissures sur les murs et le plafond
  • Réduire la pollution intérieure : les produits d’entretien utilisés en cuisine contiennent souvent des composés chimiques volatils. Ces particules peuvent stagner dans l’air, compromettant la qualité de l’air intérieur. Une ventilation adéquate limite l’exposition à ces polluants et préserve la santé des résidents